Les pucerons, qui causent de grands dommages économiques aux cultures, sont des insectes hémimétalliques et phytophages, ainsi que des vecteurs potentiels de virus horticoles. Ce type de régime entraîne la nécessité de se nourrir constamment, de sorte qu’elles excrètent de la mélasse à l’extrémité de l’abdomen utilisée par les fourmis. Une connaissance approfondie de leur mode de vie et de leur caractéristique vous aidera comment 2éliminer les pucerons

Caractéristiques

Les pucerons sont des insectes suceurs, et sont munis d’un long bec articulé qu’ils enfoncent dans le légume, et par lequel ils absorbent les sucs de la plante. Ils sécrètent à travers l’anus un liquide sucré et collant appelé mélasse, qui imprègne la surface de la plante et empêche son développement normal. Dans la dernière zone de l’abdomen, il y a deux petits tubes ou siphons, de taille et de formes différentes selon les espèces, par lesquels ils séparent les substances cireuses.

Le mutualisme entre la fourmi et le puceron

Les fourmis ont besoin de mélasse, des sucres de haute qualité pour prendre soin de leurs larves et les pucerons peuvent utiliser cette défense contre les ennemis naturels. Le mutualisme entre la fourmi et le puceron est une interaction réciproque, bénéfique et coûteuse pour le puceron puisqu’il doit générer des sucres de haute qualité pour maintenir cette relation avec la fourmi, sinon le phénomène de prédation peut se produire. En fait, il y a des pucerons qui restent sans surveillance, cela dépend de l’espèce de puceron et de la colonie. Toutes les fourmis ne font pas du mutualisme. 

Mode de vie

Il existe des espèces de pucerons qui vivent sur le même hôte tout au long de leur cycle. Ils n’ont pas d’hôtes alternés et développent une reproduction sexuelle et asexuée sur la même plante et d’autres espèces qui prennent différentes plantes comme refuge en automne-hiver pour se reproduire sexuellement (alternance d’hôtes). Cependant, la reproduction asexuée a généralement lieu en été et au printemps, lorsque les nouvelles femelles ne naissent que par parthénogenèse, c’est-à-dire avec le même matériel génétique que la mère étant clonée.

L’importance de la lutte biologique par la conservation

La lutte biologique vous permet de laisser de côté l’utilisation excessive de produits phytosanitaires contaminants, étant ainsi un résidu zéro. La conservation de la biodiversité et la lutte biologique sont l’avenir. On appelle la lutte biologique par la conservation, l’utilisation de plantes indigènes comme refuge des ennemis naturels, en évitant l’entrée de fléaux dans la serre ou en réduisant les foyers possibles à l’intérieur de la serre.  Il s’agit d’une flore indigène, pérenne et ligneuse qui n’est pas un réservoir de virus comme les plantes herbacées, exotiques ou ornementales. Sans aucun doute, c’est une bonne stratégie de restauration du paysage pour atténuer un impact environnemental majeur pour trouver un équilibre et abriter les pollinisateurs et les ennemis naturels des parasites où ils peuvent survivre et se reproduire.

L’isolement et la perte d’habitats semi-naturels réduisent la biodiversité dans les paysages agricoles, avec des conséquences négatives pour la lutte biologique contre les parasites. Ainsi, la lutte biologique par la conservation vise à modifier l’environnement et à manipuler l’habitat pour favoriser et renforcer l’activité de cette entomofaune bénéfique pour les cultures.